Une approche humoristique et pleine de verve d’un internaute: Vierzon ce n’est pas Vezoul

VIERZON….six lettres pour sonner le glas, avec dans le rôle du nonce apostolique Brel. La chanson, popularisée par l’homme du plat pays qui est le sien, était, somme toute, la seule chose que nous connaissions sur Vierzon à notre arrivée en Mars dernier. Chacun pourra en convenir, il y a situation plus « bankable »…enfin, ça c’était ce que nous pensions…
Les premiers temps passés, constituèrent une sorte d’épreuve du feu pour nous, un rendez-vous en terre inconnue, allions-nous survivre ici? Et si oui, pour combien de temps? Tout expatrié vierzonnais normalement constitué a oscillé entre peurs, angoisses et désarroi à la simple énonciation du lieu dit.Comment ne pas sombrer dans une dépression profonde, une « vierzonnite aiguë », reconnue et encouragée par le corps médical de la médisance, comme une maladie psycho-professio-motrico dégénérative quasi incurable. A écouter les gens, même les vautours se cachent à Vierzon! 
 
Et pourtant…oui car il y a un pourtant. Cette nuance fondamentale, qui fait chavirer du tout au tout, frayant un chemin des limbes vers l’Éden, cette nuance existe messieurs-dames. Elle existe bel et bien, son évidence grandit de semaine en semaine.
On pourrait digresser longuement sur la situation géographique privilégiée de Vierzon et ses infrastructures de transport à faire pâlir Dubaï, on pourrait mettre en avant les cours ridiculement bas de l’immobilier et la possibilité d’accéder à une splendide maison type art-déco pour une bouchée de pain, on pourrait oui, mais on ne le fera pas. On considèrera plutôt Vierzon comme un lieu de passage, la jonction symbolique entre une Sologne aux milles étangs et un Berry verdoyant.
Vierzon est un point d’ancrage qui vous plonge au cœur d’un cadre naturel époustouflant. De ses forêts giboyeuses à ses coins de pêche à la truite typiques du Cher, d’Alain-Fournier à Georges Sand, de Reuilly à Quincy, du château de la Chapelle-d’Angillon à celui de Blosset, de l’argentier Jacques Cœur au Duc Jean de Berry, de Mennetou-Salon à Sancerre, du cœur historique de Mehun-sur-Yèvre à la guinguette de Preuilly, Vierzon et ses environs charmeront les sensibilités et aspirations de tous. Avec toutefois, une aspérité supplémentaire, et je ne parle pas de la tirade de Stéphane Berne ci-dessus, mais du relative anonymat de notre ville et de ses alentours, cultivant ainsi une part de mystère, qui nous l’espérons, vous inciterons à poser, vous aussi vos valises chez nous….et puis….vous n’allez tout de même pas aller à Vesoul!
David

2 commentaires

  1. Vous oubliez l installation obligatoire d une alarme … de posséder un garage.. d accepter une mairie qui n assume ses fonctions d aider la population calme et tranquille que par episodes en trompe l oeil façon service minimum. Vierzon a des avantages certes mais sa qualité de vie est dégradée en vitesse accélérée par des incompétences aux allures bonhommes qui lénifient tout ce qui ne va pas . Et même si berrygood est louable , il doit rester conscient qu ‘un jour ou l’autre , la colère face à tout ce laisser-aller le concernera aussi. Merci

  2. J’en suis absolument conscient, mais certains médias de la région sont là depuis des années pour mettre ces différents « vrais »problèmes en exergue avec talent et opiniâtreté. La ligne éditoriale de berrygoodvierzon.fr est tournée vers des personnes, des associations, des initiatives dynamiques qui montrent aussi qu’il y a des choses positives et comme vous êtes, j’en sûr, une personne ouverte et sensée vous en conviendrez surement..
    merci de votre commentaire

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